Le jour où Google a mis fin au suivi du référencement : Pourquoi &num=100 a été supprimé pour bloquer le crawling de l'IA

Intro

Au début de l'année 2025, Google a discrètement supprimé le paramètre &num=100 de ses URL de recherche - une minuscule ligne de code qui permettait aux outils de référencement et aux développeurs d'obtenir jusqu'à 100 résultats de recherche à la fois.

Pour la plupart des internautes, cette suppression est passée inaperçue. Mais pour les secteurs du référencement et de l'intelligence artificielle, il s'agissait d'un bouleversement.

Ce changement n'a pas seulement perturbé les plates-formes de suivi du classement, il a également empêché les systèmes d'IA tels que ChatGPT, Perplexity et Claude d'explorer l'ensemble des résultats de Google.

Ce n'était pas un accident. Il s'agissait d'une décision stratégique visant à limiter l'accès des modèles d'IA du moteur de recherche de Google, leur apprentissage et leur reproduction.

Ce faisant, elle a brisé la colonne vertébrale de la visibilité SEO telle que nous la connaissions.

Qu'est-ce que le paramètre &num=100 ?

Le paramètre &num=100 était une fonctionnalité petite mais puissante de la syntaxe URL de Google. Lorsqu'il était ajouté à une requête - par exemple :

https://www.google.com/search?q=best+seo+tools&num=100

- il permettait à Google d'afficher jusqu'à 100 résultats sur une seule page, au lieu des 10 résultats par défaut.

Pour les développeurs, les spécialistes du marketing et les plateformes de référencement, il ne s'agissait pas d'une commodité mineure, mais de la manière dont l'industrie collectait et analysait les données de recherche à grande échelle.

Cela permettait :

• Les Rank Trackers permettent de visualiser efficacement l'intégralité des 100 premiers résultats.

• Des systèmes d'IA pour cartographier les SERP et apprendre les modèles de résultats.

• Des chercheurs pour comprendre la diversité des classements, la profondeur du contenu et la répartition de la visibilité.

En bref, &num=100 était une fenêtre sur l'ensemble de l'écosystème de la recherche organique.

Puis Google l'a fermée.

Pourquoi Google a réellement supprimé &num=100

Officiellement, Google n'a rien dit. Mais les initiés et les experts en données de recherche sont d'accord : il s'agissait de contrôler l'IA.

La suppression est intervenue au moment où les plateformes d'IA telles que ChatGPT, Perplexity et les moteurs de type SearchGPT commençaient à intégrer la navigation en direct et l'analyse des SERP. Ces modèles étaient capables d'explorer les résultats, de comparer les domaines et même de résumer les réponses de Google en temps réel.

En supprimant &num=100, Google ne s'est pas contenté de limiter les outils de référencement : il a coupé l'approvisionnement en données qui rendait possible la réplication des recherches par l'IA.

Voyons les choses en détail :

1. Les modèles d'IA apprenaient de la structure de Google. Avec &num=100, ils pouvaient cartographier la façon dont Google classait les sites, regroupait les entités et donnait la priorité au contenu E-E-A-T.

2. Les données SERP sont une valeur propriétaire. Les données de classement de Google constituent sa propriété intellectuelle. Perdre le contrôle de ces données au profit de concurrents IA affaiblirait son monopole en matière de recherche.

3. Les moteurs d'IA ont commencé à rivaliser. Des outils tels que Perplexity et You.com ont commencé à montrer des interfaces de "recherche IA" alimentées par des données SERP récupérées. Google devait réagir.

4. La solution ? Réduire l'accès. En désactivant &num=100, Google a instantanément rendu l'exploration complète des SERP 10× plus difficile, 10× plus lente et 10× plus chère.

Il ne s'agissait pas de coûts de référencement. Il s'agissait de protéger les données de recherche de Google contre les modèles d'entraînement de l'IA.

Les dommages collatéraux : Les outils de référencement pris entre deux feux

Si la décision de Google visait les racleurs d'IA à grande échelle, elle a également brisé les outils légitimes de suivi des rangs qui reposaient sur le même mécanisme.

L'impact a été immédiat :

• Les plateformes ont perdu du jour au lendemain l'accès aux données complètes du Top 100.

• Les coûts des API se sont multipliés, obligeant les petits outils à réduire leurs activités.

• Certains services ont commencé à limiter les rapports aux pages 1 à 3.

• La précision des données a diminué, en particulier pour les mots-clés à longue traîne et les concurrents émergents.

Pour les référenceurs, les agences et les spécialistes du marketing numérique, cela a créé un nouveau problème : la visibilité partielle.

Soudain, vous ne pouviez plus voir qu'une fraction du paysage de la recherche que vous analysiez auparavant quotidiennement.

Le Web qui rétrécit : Comment Google a réduit la taille des recherches

En une seule mise à jour, Google a rétréci la toile visible.

La plupart des utilisateurs ne voient plus que les 10 premiers résultats, et même les outils professionnels de référencement ont été contraints de s'arrêter à 30 résultats. Cela revient à regarder l'internet par le trou d'une serrure.

Et cela a des conséquences réelles :

• Moins de concurrents à découvrir.

• Opportunités cachées pour le classement du contenu dans les SERP inférieurs.

• Suivi des performances moins fiable pour les clients et les campagnes.

• Une analyse SEO biaisée, dominée par les grandes marques déjà présentes sur la première page.

L'ironie de la chose ? Alors que Google limitait la visibilité, les moteurs d'IA continuaient d'étendre leur champ d'action à d'autres domaines, en tirant des enseignements des archives du web, de Reddit, de Wikipédia et d'ensembles de données ouvertes.

Résultat : Google a réduit sa fenêtre au moment même où l'IA commençait à en ouvrir de nouvelles.

La réponse de Ranktracker : Reconstruire une visibilité totale

Chez Ranktracker, nous avons vu ce qui se passait et nous avons refusé de l'accepter.

Alors que d'autres plateformes réduisaient leurs activités ou fermaient, nous avons reconstruit notre infrastructure de A à Z pour rétablir un suivi complet du Top 100 sans dépendre du paramètre obsolète de Google.

Cela signifie que :

• Repenser la façon dont nous collectons les données SERP à partir de nœuds distribués à l'échelle mondiale.

• Construire des requêtes plus intelligentes et optimisées en termes de coûts, permettant de récupérer efficacement les 10 pages.

• Garantir des mises à jour quotidiennes complètes pour chaque mot-clé, emplacement et appareil, sans augmenter les prix.

Ranktracker est devenue la première plateforme au monde à rétablir le suivi complet du Top 100 de Google, même après que Google ait tenté de rendre la chose impossible.

Pourquoi cela est plus important que jamais

Le suivi du Top 100 n'est pas seulement une mesure de vanité - il est essentiel pour le SEO moderne et le marketing de l'ère de l'IA.

Voici pourquoi la visibilité au-delà de la page 3 est importante :

• Découverte de l'IA : Les LLM ne se contentent pas d'utiliser les meilleurs résultats - ils apprennent en profondeur. Le contenu classé entre les positions 40 et 100 est souvent celui que les modèles citent et résument par la suite.

• Connaissance des concurrents : La plupart des marques émergentes commencent dans les premières positions des SERP avant d'entrer dans le top 10.

• Avantage de la longue traîne : 70 % du trafic organique provient encore de mots clés classés au-delà des premières pages.

• Clarté stratégique : Les agences peuvent repérer les tendances de classement avant qu'elles n'apparaissent dans Google Search Console.

Sans le suivi du Top 100, les spécialistes du marketing naviguent à l'aveugle. Avec Ranktracker, le paysage complet est à nouveau visible.

La grande histoire : Recherche vs. IA

Il ne s'agit pas seulement d'une question technique : c'est le début d'une nouvelle bataille pour le web.

Google veut protéger ses données pour éviter qu'elles ne soient absorbées par des modèles d'IA génératifs. Les moteurs d'IA veulent utiliser ces données pour fournir de meilleures réponses et recommandations. Les référenceurs sont pris entre deux feux, luttant pour maintenir leur visibilité dans les deux mondes.

La position de Ranktracker est claire : la transparence doit gagner.

C'est pourquoi nous avons reconstruit la possibilité de tout voir - du rang 1 au rang 100 - quelles que soient les limitations imposées.

Car l'avenir du référencement dépend d'une chose : savoir ce qui se passe réellement dans l'ensemble de l'écosystème de recherche.

Conclusion : Google a fermé la porte - Ranktracker l'a ouverte à nouveau

Lorsque Google a supprimé &num=100, il ne s'agissait pas seulement d'efficacité, mais aussi de contrôle - sur les données, la visibilité et ce que l'IA pouvait apprendre.

Mais l'internet n'a jamais été conçu pour être un jardin clos.

Ranktracker a rétabli ce que Google avait supprimé : une visibilité totale de la réalité de la recherche sur le web. 100 résultats. 10 pages. Chaque mot-clé. Chaque jour.

Alors que d'autres s'arrêtent à la page 3, Ranktracker va jusqu'au bout.